1. |
Prologue
01:57
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PROLOGUE
Présagez des créatures
Adulées par vos péchés
Présagez de la figure
Que vous forgez et infligez
Méfiez-vous de vos démons
Personnelles transformations
Commençant par un désir
Irréversible et archarné
Est-ce un songe, un souvenir ?
Un nouveau mal est annoncé
La repentance est inutile
Acceptez la frénésie
La déchéance et la folie
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2. |
Départ II
10:01
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DEPART II
Vers un nouveau monde je marche
Sans savoir vers où je m’en vais
Je marche seul
Qu’importe la fin du voyage
Et mes pairs que je laisse
Malgré moi
Sans savoir pourquoi je m’en vais malgré moi
Là-bas je m’approcherai de la vérité
J’ouvrirai les yeux sans me les brûler
J’avance pas à pas
J’avance malgré moi
En vain j’ai vagabondé
Je reviens sur mes pas
Laissés par milliers
Je ne les vois pas
Pas un, effacés, absents
Je ne sais plus qui je suis
Depuis l’exil
J’avance aveuglément
Tant de peine
S’empare de mon corps et mon esprit
Un mystérieux destin
Macabre
Semble venir de l’obscurité
«Toi l’homme perdu, prends la voie que je fraie devant toi !»
Vers un nouveau monde je marche
Seul
Qu’importe la fin du voyage
encore un espoir de vérité
sans savoir pourquoi je m’abandonnerai
«Prends le remède, suis la voie que je fraie devant toi !»
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3. |
L'Autre Monde
04:03
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L’AUTRE MONDE
Depuis la nuit des temps
Mystérieusement dissimulé
Ce chaos en mouvement
Viendra nous tourmenter
Tous hantés de malices, de charmes, de maléfices
Parmi tous les enfers
Qu’on peut imaginer
C’est ici le bestiaire
D’élégantes étrangetés
D’infinis artifices, ils mènent au sacrifice
Les êtres bizarres et cruels
Entonnent le rituel
Dévastant nos croyances
Recueillant l’allégeance
Ténèbres illuminés
Dans le silence exaltant
Devant l’éternité
Inaltérablement
Par delà l’espace
Le songe me remplace
Par delà l’espace
Le moment s’efface
L’oubli du périple
Terrifiant et magnifique
Les êtres bizarres et cruels
Poursuivent le rituel
Dissipant notre essence
Avant la renaissance
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4. |
La Disgrâce
05:13
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LA DISGRÂCE
Défiguré d’épouvante
Mon aura est malveillante
Tout s’anime et le sang coule de mes yeux
Se figurer le pire
Dans les scènes avenirs
Tout vacille et le corps brûle
D’harmonies atroces
Plus d’illusions
De cauchemars
En vain
Je rejoins le cortège des mille chimères
Imagine la concordance
De l’agonie et de l’allégresse
Sans impasse
L’heure de la disgrâce
L’ombre s’élève et le sang coule pour les esprits glorieux
Plus d’aversions
De délires
Incertains
J’abandonne la dépouille de mon passé
Imagine la concordance de l’agonie et de l’allégresse infinie
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5. |
L'Adversaire
05:55
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L’ADVERSAIRE
Au son des asseaux
Le bourreau s’achemine
Vers la damnation funèbre
Par delà les cimes
Son existence effraie
Son aura céleste me dévore
L’humanoïde géant
Apparait dans la nuit noire
Ses lèvres rongées et ensanglantées
Récemment exhumé de sa tombe
L’émaciation de sa chair
Traversée par son squelette
Il souffre de corruption
Gris comme un mort
Il fait fuir tous les sorts
Les supplices de mon passé confus
Brûlent sa dépouille immonde
Par nécessité
Sans aucun testament
J’honore de m’oublier
Devant cet impure phénomène
Dans l’adversité
L’impunité des idoles est encore mise à mal
Mais se régénère
Le regard vide
De gouffres abyssaux
Se consume vers le firmament
L’aveugle guide l’aveugle
Sans savoir quel chemin emprunter
Ces périples parallèles se rejoignent dans le même tunnel
Les supplices de mon passé confus
Brûlent sa dépouille immonde
Par nécessité
Sans aucun testament
J’honore de m’oublier
Devant cet impure phénomène
Dans l’adversité
L’impunité des idoles est encore mise à mal
Mais dégénère
Sans aucun testament
J’honore de m’oublier
Et devant l’adversité
Je dois succomber
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6. |
Le Sortilège
04:47
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7. |
Je Suis Malade
03:47
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JE SUIS MALADE
Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n’ai même plus d’histoire
Je suis sale sans toi je suis laid sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir
Je n’ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n’ai plus de vie et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t’en vas
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade parfaitement malade
T’arrives on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t’en fous
Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d’être heureux quand ils sont là
Je bois toutes les nuits mais tous les whiskies
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout
Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors
Je suis malade parfaitement malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j’avais du talent avant ta peau
Cet amour me tue, si ça continue
Je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade c’est ça je suis malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Et j’ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades t’entends je suis malade
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8. |
Etat d'Esprit d'Asile
04:29
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ETAT D’ESPRIT D’ASILE
Sortez des cachots infâmes de votre tragique destinée
La mer sombre dans ses profondeurs,
Et nous on tombe avec lenteur
Comme tous les spectres je ne croirai pas
Je ne boirai pas, de ce calice
C’est la prière vers de vils affectes
Au-delà des murs, des tombes, la vie et son point final
Sans visage, triste, puissant
Nous avons perdu
Pensant qu’on pourrait s’échapper
Pardonnez moi et entendez la parabole
Délectez vous de ces fruits rances
Vous vous plaignez de votre souffrance.
Je m’exécute pour une minorité
Tenter de guérir n’est pas un tort
Je diabolise vos trésors
La nature conjure sans peine
les élans d’évasion, la clé de la liberté
Je les implore devant le pendule d’argile
Détraqué, et dans l’état d’esprit d’asile
Gardez-moi dans vos rêves
L’homme m’a tué, le monstre m’a ressuscité
En suivant les méandres des contrées
Empoisonnées
Laissez tomber, vous seriez mort aussi, si vous tentiez de m’aider
Désormais je n’aurais plus peur de moi.
L’unique bénéfice de ces tortures
Désormais je n’aurais plus peur de moi.
La mer sombre dans ses profondeurs
Y-a-t-il un moyen de briser ce silence ?
Le blasphème est immense !
La nature conjure sans peine
les élans d’évasion, la clé de la liberté
Je les implore devant le pendule d’argile
Détraqué, et dans l’état d’esprit d’asile
Le démiurge conjure sans peine
les élans d’évasion, la clé de la liberté
On les implore devant le pendule d’argile
Détraqué, et dans l’état d’esprit d’asile
En pensant à la mort
Dans l’état d’esprit d’asile
En pensant à la mort
Gardez-moi dans vos rêves
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9. |
Le Sac des Vestiges
05:28
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LE SAC DES VESTIGES
Ô Puissance du temps !
Ô légères années
Vous emportez nos pleurs
Nos cris et nos regrets
Mais la pitié vous prend et sur nos fleurs fanées
Vous ne marcherez jamais
Dans ce passé perdu quand son âme se noie
Sur ce miroir brisé lorsqu’il rêve en pleurant
Tu lui dis qu’il se trompe
Et que sa faible joie n’est qu’un affreux tourment
Et vous criez alors
Que la vie est un songe
Vous vous tordez les bras comme en vous réveillant
Et vous trouvez fâcheux
Qu’un si joyeux mensonge
Ne dure qu’un instant
Qu’as-tu fait, infidèle ?
Qu’as-tu fait du passé ?
Ô Puissance du temps !
Ô légères années
Vous emportez nos pleurs
Nos cris et nos regrets
Mais la pitié vous prend et sur nos fleurs fanées
Vous ne marcherez jamais
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10. |
Le Goût du Poison
03:51
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LE GOUT DU POISON
Dis moi ce que tu vois
Depuis cette terre lointaine
Où tu es parti à jamais
Avec désarroi
Ton histoire demeurait incertaine
Ton avenir troublé
«Le venin érode mon souffle»
Qu’a-t-on fait de toi ?
T’ont-ils vraiment martyrisé ?
Leur puissant réquiem
T’as emporté
«Le venin érode mon souffle
La noirceur s’empare de moi»
Au pandémonium l’effroi cicatrise
Grâce au poison que je bois à la source, lamentablement
Dis moi ce que tu vois
En qui tu t’es abandonné
Leur odieux rituel, conjuré
Pour l’éternité
«Le venin érode mon souffle
La noirceur s’empare de moi»
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11. |
La Revanche
09:25
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LA REVANCHE
Versus - Veritas - Novo
Dirigo - Ducimus - Vocis
Dominus - Vobiscum - Bello
Proxime - Accessit - In fieri
Tu croyais que le pire était passé
Tu me pensais assassiné
Que mes démons avaient trépassé
La vengeance ne fait que commencer
Je donnerai ma vie pour ton sang
Les serpents seront témoins et juges
Pas moyen de faire marche arrière
Qu’il jaillisse sur l’épée de nos ancêtres
Représailles déshonorées
Enfermées par nos péchés
Le Châtiment inévitable
A l’instant va s’accomplir
Dans la faille tu vas tomber
Le pardon n’est pas assez
Lentement, insupportable
Ton destin va s’accomplir
Je me lève et me bats pour mon désir
Pas de place pour le dissident
Représailles déshonorées
Enfermées par nos péchés
Le Châtiment inévitable
A l’instant va s’accomplir
Dans la faille tu vas tomber
Le pardon n’est pas assez
Lentement, insupportable
Ton destin va s’accomplir
Le Châtiment inévitable
Vient se prodiguer
Dans la glace mon portrait
L’ectoplasme déchaîné
Te fais face, se reflète
Révélant la vérité
La carcasse décharnée
Répliquant l’exécration
Me fait face, ma silhouette
Infligeant sa punition
Versus - Veritas - Novo
Dirigo - Ducimus - Vocis
Dominus - Vobiscum - Bello
Proxime - Accessit - In fieri
Je me lève et me bats pour assouvir
Ma peine
Pas de place pour la repentance
Représailles déshonorées
Enfermées par nos péchés
Le Châtiment inévitable
A l’instant s’est accompli
Dans la faille je suis tombé
Mon destin s’est accompli
Tu pensais que le pire était passé
La mort pour le viol de mon âme
Que mes démons avaient trépassé
Mes prières sont exaucées
J’ai donné ma vie pour mon sang
Les serpents en sont témoins et juges
Sans aucun testament
J’honore de m’oublier
Plus d’espérance
Pour revenir à la vie
Bienfaisante
Et l’absolution est vaine
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12. |
La Nuit
02:51
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LA NUIT
Ô nuit viens apporter à la terre
Le calme enchantement de ton mystère
L’ombre qui t’escorte est si douce
Si doux est le concert de tes voix chantant l’espérance
Si grand est ton pouvoir transformant tout en rêve heureux
Ô nuit laisse encore à la terre
Le calme enchantement de ton mystère
L’ombre qui t’escorte est si douce
Est-il une beauté aussi belle que le rêve ?
Est-il de vérité plus douce que l’espérance ?
Ô nuit toi qui fait naître les songes
Calme le malheureux qui souffre en son réduit
Sois compatissante pour lui
Prolonge son sommeil
Et prends pitié de sa peine
Dissipe la douleur nuit limpide et sereine
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13. |
Epilogue
06:37
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EPILOGUE
Impuissante
Délabrée
Oscillante
Créature
Tout le monde est taciturne
Croyant être triomphant
J’ai entendu des fins nocturnes
J’ai attendu l’éblouissement
Pour ce nouvel épilogue
Essaie de bannir les précédents,
L’assommante douleur de la délivrance éphémère
Emporte le temps d’un songe sublime
Le mal qui est annoncé gagnant tes peurs
Entre tant de merveilles,
L’accident pestilentiel
S’accomplit sans contretemps
De la naissance au couronnement
Tentez le délectable et l’aérien
Sombre
Vous entrerez dans ce souterrain maudit
«Je suis l’Alpha, l’Oméga
Viens, devant moi
Servil, protégé, viens
Demain, la mort sera d’or
Mais maintenant expie ta dernière transe
Demain, la mort sera d’or
Mais maintenant saisis ta dernière chance»
Emporte le temps d’un songe sublime
Le mal qui est annoncé gagnant tes peurs
Lève l’ancre du vaisseau mère
Vide son équipage
Destiné au grand voyage
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